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Le skatepark est une zone aménagée pour la pratique des sports de glisse urbaine. Il s’agit souvent d’un équipement en libre accès, dont le succès et la pérennité dépendront de son acceptation par l’ensemble de la collectivité (pratiquants, non pratiquants, voisinage). |
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En premier lieu, il s’agit d’identifier les besoins des futurs utilisateurs : BMX, Roller ou Skate?
Les rollers n’ont pas les mêmes attentes que les skaters ou les bikers et vice-versa.
Ensuite, le niveau de pratique des futurs utilisateurs et leur nombre potentiel sont à prendre en compte dès le début du projet : ces critères influeront sur le type et la quantité de modules à mettre en place, ainsi que sur la taille du site. Cette évaluation doit être réalisée en concertation avec l’ensemble des pratiquants concernés. |
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La superficie d’un skatepark peut être très variable. En moyenne, il faut compter entre 400 m2 et 1000 m2. Cette superficie est directement liée aux besoins des pratiquants mais également au budget de la commune. La forme n’est pas imposée, la diversité des modules existants sur le marché, permet une adaptation à de multiples configurations. |
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La situation du site a une grande importance : les sports de glisse urbaine s’adressent à un public jeune et enthousiaste. Ce lieu d’animation, parfois bruyant, devra être situé à une distance suffisante des lieux d’habitation (> 50 m), mais rester facilement accessible (par les transports en commun). Les pratiquants apprécient d’être vus, il convient donc d’éviter un site trop isolé. |
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Le sol de l’espace de glisse :
• Le sol doit être plan et présenter une bonne aptitude au roulement. En installation extérieure, la pente pour l’évacuation des eaux pluviales doit être de 1 à 2 % dans un axe.
• La couche de finition pourra être réalisée en béton ou en enrobé d’épaisseur 5/6 cm, granulométrie 0.4 à 0.6 mm.
La sécurisation du site :
• Il est conseillé de sécuriser le site par une clôture périphérique interdisant l’accès des véhicules à moteur.
• Un accès aux pompiers doit être prévu.
• Un éclairage peut être nécessaire.
Les zones de repos et d’accueil des spectateurs :
• Eviter les sols susceptibles de salir la zone de roulement adjacente (gravier, sable, terre...).
• Pour le confort et la convivialité du site, prévoir des zones ombragées, un point d’eau, des bancs, des poubelles, des abris à vélo…
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Ils doivent être adaptés aux besoins et aux caractéristiques locales. Il est, en règle générale, nécessaire de réaliser des espaces polyvalents : débutants et confirmés, pour le skate, le roller et le BMX, et de les répartir de façon cohérente. L’organisation des équipements doit être attractive, évolutive et permettre des extensions. |
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Pour prévenir les accidents, le skatepark doit être entretenu comme tout équipement sportif.
Propreté du site :
Le maintien du site en état de propreté contribue à la sécurité de la pratique.
Contrôle et entretien :
Un contrôle doit être effectué au moins une fois par an par le fabricant.
Animation :
Le skatepark, lieu de vie et de sport, a besoin d’une animation pour son développement et sa pérennité. Dans la mesure du possible, il est souhaitable que la structure soit gérée par un club de pratiquants. En relation avec les fédérations, ce club pourra organiser des stages, des contests, des évènements…
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